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Il y avait deux coachs belges, lundi en fin de matinée à Bakou, au bord du terrain lors du match Belgique-Allemagne de volley-ball masculin comptant pour les Jeux Européens. Kris Tanghe, côté belge, et Vital Heynen, côté allemand. L'ancien coach de Maaseik, entre 2006 et 2012, s'occupe en effet depuis 2012 de la destinée de la Mannschaft avec un certain succès puisque les Allemands ont terminé sur la 3e marche du podium du Mondial l'an dernier. Si ce n'était pas la première fois que l'ancien coach de l'année (2009 et 2011) croisait la route de la Belgique dans ses nouvelles fonctions, "C'est la première fois que je l'affrontais dans un match officiel à enjeu", a avoué le jovial Limbourgeois. "C'est très fou. Je l'ai dit à mes joueurs. J'ai le plus remarqué que j'étais belge aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. A la cérémonie d'ouverture. J'ai défilé avec les Allemands. Je ne le ferai plus. Je ne suis pas un Allemand. Et je voyais les Belges défiler, je me suis dit:'je me suis trompé'. Je ne suis pas nationaliste, absolument pas. Mais quand on est à l'étranger, on est Belge. Aujourd'hui, j'ai ressenti cela. J'ai ressenti plus de stress que contre la Bulgarie ou la Slovaquie. Se sentir belge c'est un sentiment spécial." Evoquant les ambitions allemandes dans les Jeux Européens: "On est ici pour gagner une médaille. On sera déçu si ce n'est pas le cas, même s'il nous manque 3 ou 4 joueurs. Mais ce n'est pas une excuse." "Côté belge, j'ai remarqué le jeune Lou Kindt (20 ans, 2m02 de Topsport Vilvorde, ndlr), opposite, très intéressant. La Belgique a du talent. Aucun doute là-dessus. Voilà trois ans que je ne travaille plus en Belgique et je ne connais pas la nouvelle génération mais Lou est très intéressant." Vital Heynen, 46 ans, devenu globe-trotter ces dernières années, tout en continuant à vivre en Belgique, n'écarte pas la possibilité de revenir exercer son métier en Belgique, là où il s'est fait un nom à la tête de Maaseik. "Absolument. Je suis prêt à coacher l'équipe nationale. Plus un club, ça c'est terminé. Mais l'équipe nationale, oui, s'ils veulent de moi. Je reste Belge."