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La Loterie Nationale et les communautés mettent des sommes considérables à la disposition du sports de haut niveau dans notre pays mais le soutien financier supplémentaire du secteur privé permet au COIBde donner une impulsion supplémentaire à nos meilleurs athlètes et de les envoyer aux Jeux dans les meilleures conditions possibles. Cette année, pour la troisième fois consécutive, la Fédération des Entreprises Belges (FEB) participe au Team Belgium Run To Tokyo. Interview avec Pieter Timmermans, le patron de la FEB.

Pieter Timmermans : "Participer au Team Belgium Run to Tokyo n'est pas seulement important pour moi, mais pour toute notre organisation et est en parfaite adéquation avec notre mission. En tant que porte-parole de plus de 50 000 entreprises et 40 fédérations sectorielles de premier plan dans ce pays, la FEB s'engage 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 en faveur d'un climat favorable aux entrepreneurs. Nous avons placé des thèmes tels que le travail, les jeunes, l'environnement, la consultation sociale, la mobilité, l'énergie, les relations commerciales, le bien-être, etc. en tête de l'agenda social. Le sport est bon pour les gens et la société. Un esprit sain dans un corps sain fournit énergie et oxygène. Les personnes qui se sentent bien dans leur peau le transmettent aussi à leurs collègues. Le sport motive, unit et fédère. Il crée un sentiment de " nous ", pour que nous puissions être fiers de ce que nous accomplissons, en tant qu'individus, en tant qu'équipes, en tant qu'entreprises, en tant que pays. J'ai observé que ce sentiment restait pendant des mois au sein de notre propre organisation après chaque édition précédente.

Pourquoi les entreprises devraient-elles participer au Team Belgium Run to Tokyo ?

Pieter Timmermans : " Cela peut paraître loin dans le temps, mais plus nos athlètes seront performants à Tokyo, plus nous placerons notre pays sur la carte internationale. C'est bon pour notre image et indirectement aussi pour l'attractivité de notre pays pour les entreprises et les investisseurs. Regardez l'effet des performances des Red Devils, des Red Lions, de Nina Derwael, des Borlées, de Nafissatou Thiam et de tous les autres meilleurs athlètes. Les entreprises ont aussi une responsabilité sociale. Participer au Run To Tokyo transcende donc les intérêts de l'entreprise. Vous contribuez aussi indirectement à l'image de notre pays dans le monde. En fin de compte, cela profite également à l’entreprise même.

Y a-t-il un parallèle à faire entre un athlète de haut niveau et une entreprise de haut niveau ?

Pieter Timmermans : "Il n'y a pas si longtemps, Jacques Borlée (père et entraîneur des prodiges du sprint Olivia, Kevin, Jonathan et Dylan) et Eddy Annys (avec 2,36 m record de Belgique et directeur général de Randstad Belgique) étaient conférenciers à l'Académie sociale de la FEB. Nous les avons laisser explorer les interfaces entre le sport et la consultation. Parfois, la dichotomie entre les capacités et la volonté s'est avérée difficile à confronter. C’est surtout une séance très inspirante sur la façon dont nous pouvons obtenir le meilleur pour l'individu et pour toute l'équipe ou l'entreprise grâce au dialogue (social). Les athlètes de haut niveau et les entrepreneurs ont beaucoup en commun. Ils font des choix, prennent des risques, sont compétitifs, célèbrent des victoires ou des échecs de processus avec un seul but en tête : le progrès orienté vers un but. Les entreprises et les athlètes espèrent, rêvent et gagnent. Ensemble, sur scène. En tant que large flotte de secteurs avec des entreprises qui aspirent à être les meilleures au niveau national et international, nous visons l'"excellence". Nous voulons tous être les meilleurs dans ce que nous faisons. Chaque équipe veut exceller dans sa discipline. La FEB veut exceller en tant que défenseur chevronné, partenaire social bien équipé, bâtisseur de ponts et coordonnateur solide, centre d'expertise, de connaissances et d'expérience. Incontournable pour les secteurs, les entreprises, les entrepreneurs... bref, incontournable pour toutes les parties prenantes à tous les niveaux politiques".

Quelles ont été les réactions des équipes de la FEB après l'événement de 2018 ?

Pieter Timmermans : "Cela nous a tous boostés. En effet, après le Run 2018, nous avons continué à courir et à faire du sport sur l'heure de midi. De petits groupes se sont formés et les plus motivés en ont convaincu d'autres. L'événement lui-même a été avant tout un rassemblement agréable et un moyen de faire connaissance avec des collègues en dehors du lieu de travail. Cela nous a également conféré un fort sentiment de fierté. Sur la performance individuelle mais aussi en équipe et sur le fait que grâce à nos efforts - aussi petits soient-ils - nous avons contribué à la performance de nos athlètes. Cet effet peut être étendu au niveau de l'entreprise. Grâce à notre excellent savoir-faire et à nos résultats, nous pouvons créer de l'optimisme. Après tout, l'énergie des entreprises et des secteurs est contagieuse pour le grand public, les médias et le gouvernement. Les ambitions personnelles stimulent les bénéfices collectifs et vice versa.

"Une forte représentation belge aux événements sportifs internationaux est une excellente chose pour notre économie et notre image belge. Je pense, par exemple, aux différentes entreprises belges qui remportent des projets dans le cadre d'événements sportifs importants tels que les Jeux Olympiques", conclut le leader de la FEB.