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Joris Vanspringel et Karin Donckers défendent les couleurs belges aux Jeux en eventing. L'épreuve débute samedi. Donckers (45), dont ce sont les sixièmes Jeux, vise une place dans le top 8.

"Une sixième participation aux Jeux, ça veut dire beaucoup. Je me sens bien et je suis heureuse d'être ici", a confié Donckers jeudi lors de sa conférence de presse à Rio. "C'est incomparable avec mes débuts aux JO où l'on ne savait pas à quoi s'attendre. Désormais, c'est bien différent. Après tant d'années dans cette discipline, je suis plus concentrée sur le sport en lui-même et je me mets moins de pression. C'est la grande différence. Mais ça restera toujours spécial. Le village olympique et la relation avec les autres athlètes, ça rend l'expérience unique", a-t-elle ajouté.

Le trajet vers Rio fût le premier grand déplacement pour le cheval de 11 ans de Karin Donckers, Fletcha van 't Verahof. "C'était la première fois qu'il prenait l'avion mais selon les vétérinaires tout s'est bien passé. Ça me donne beaucoup de confiance. Un long voyage comme celui-ci oblige les chevaux à devoir rester debout sans bouger pendant plus de 30 heures d'affilée".

Selon ses propres dires, Donckers n'a jamais disposé d'un cheval aussi bon que Fletcha. "C'est une très bonne monture avec laquelle j'aime travailler. Fletcha possède beaucoup de capacités athlétiques et beaucoup de talent. Depuis ses cinq ans on est avec lui pour le préparer au plus haut niveau".

Durant sa longue carrière, Donckers n'a encore jamais réussi à décrocher une médaille aux Jeux Olympiques. Lors de ses premiers JO, en 1992 à Barcelone, la cavalière belge avait atteint la 4e place finale, son meilleur résultat. "Je me suis donné comme objectif un top 8 ici à Rio. C'est possible de faire mieux, mais tout dépendra des circonstances du jour. J'ai fait une excellente préparation avec Fletcha et nous avons obtenu de bons résultats en remportant trois des quatre derniers concours auxquels nous avons pris part".

 Du haut de ses 53 ans, Joris Vanspringel participera ici à ses quatrièmes Jeux Olympiques. "Ca commence à compter. Il n'y en a pas beaucoup qui peuvent se targuer de ça", a déclaré, sourire aux lèvres, Vanspringel lors d'une conférence de presse organisée au sein du village olympique jeudi. "Tout se passe bien. Mon cheval est dans un bon état. Il n'y a vraiment aucun problème à déplorer. Ce fût un long voyage mais entre temps on a eu suffisamment de temps pour récupérer. Nous avons également eu l'opportunité de nous entraîner et ça s'est très bien passé", a ajouté le cavalier belge.

Vanspringel côtoie son cheval de 17 ans, Lully Des Aulnes, depuis sept années. "Je le connais parfaitement. Sous pression, il est très fort. Cette année, il a très bien couru lors des compétitions de sélections. Sans ça, je ne serais pas là aujourd'hui", admet-il.

Le cavalier quinquagénaire ne veut néanmoins pas se projeter trop loin. "Je pense que ma chance d'obtenir une médaille est mince. Mais on ne sait jamais. Cela dépendra du déroulement du cross. Si ça se passe bien pour tous les autres concurrents alors, nous n'avons aucune chance car les Allemands sont un cran au-dessus au niveau du dressage. Mais on ne sait jamais dire ça à l'avance", a conclu Vanspringel.