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"Nous rentrons en Belgique avec six médailles ", s'est réjoui Pierre-Olivier Beckers dimanche lors de la conférence de presse de conclusion des JO de la XXXIe olympiade. "Je rentre en Belgique avec énormément de fierté pour nos athlètes, de satisfaction du travail accompli."

La cité merveilleuse (cidade maravilhosa), le surnom de Rio de Janeiro, restera dans l'histoire du sport belge. Le mois d'août 2016 a vu la Belgique sportive réapparaître sur la carte du monde olympique. Après avoir été classée au 60e rang des nations, il y a quatre ans à Londres, la Belgique quitte le Brésil avec une 34e place provisoire (plusieurs podiums devaient encore être attribués dimanche) et son plus beau bilan depuis vingt ans. Six médailles, dont deux en or, dans des sports majeurs comme le cyclisme (Greg Van Avermaet sur route, Jolien D'hoore sur piste), l'athlétisme (Nafissatou Thiam), la natation (Pieter Timmers) et le judo (Dirk Van Tichelt). Même le sport collectif est revenu au premier plan avec une finale olympique pour les Red Lions de hockey.

Il y a le nombre, la qualité et "la manière" soulignait à chaque médaille le chef de mission du Team Belgium qui dirigeait ses derniers JO, Eddy De Smedt.

Il a plaidé en faveur de la méthode utilisée pour réaliser ces résultats. Elle se résume en un mot: la concertation. "Elle doit amener à faire des choix et ne pas nécessairement s'achever par un compromis qui n'a pas sa place dans le sport de haut niveau", a développé Eddy De Smedt. "Un modèle de concertation peut amener à un modèle gagnant-gagnant. Il faut faire des choix (notamment sur les sports à développer et soutenir) et nous en avons fait encore plus pour cette olympiade que pour les précédentes. Et il faudra encore en faire davantage. Comment augmenter les Top 8 possibles (il y en a eu 19 dont 6 médailles) et comment transformer ces Top 8 en médaillés à l'avenir ?"